Lu dans le dossier Deschamps en LH/3211 :
«Paris le 6 novembre 1872
monsieur le secrétaire général [de la Légion d’honneur]
Je vous demande bien pardon de vous écrire ces quelques lignes.
Monsieur, depuis 1862 un dossier repose dans vos bureaux tendant à me faire obtenir la croix de la Légion d’honneur. Le dossier est composé de pièces attestant la conduite que j’ai tenue en 1848 pour chercher à sauver l’infortuné général de Bréa et les officiers qui l’accompagnaient. Je viens vous supplier Monsieur d’être assez bon de faire des recherche[s] afin de me faire savoir si malheureusement mon dossier à disparu dans les infâmes incendie[s] [le nommé Deschamps n’aime pas trop les «s» semble-t-il…] de la Commune de Paris. En se faisant vous me rendrez un service dont ma reconnaissance sera éternel[le] […il n’aime pas non plus les accords de genre]. En attendant votre réponse, j’ai l’honneur d’être Monsieur, votre très dévoué et obéissant serviteur.
Deschamps, propriétaire, ex brigadier de la garde nationale à cheval de Gentilly, avenue d’Italie 150, anciennement route de Fontainebleau, n° 122 bis».
On ne sait pas trop ce que souhaite notre Deschamps, la Légion d’honneur ou alors la confirmation que son dossier a été détruit par les «infâmes» incendies de la Commune…et dans le doute on lui répond le 27 janvier 1873 (seule la minute de la note est conservée) : «répondu à M. Deschamps que toutes ses pièces ont été détruites dans l’incendie du Palais».
Le feu est décidément impitoyable…
«Paris le 6 novembre 1872
monsieur le secrétaire général [de la Légion d’honneur]
Je vous demande bien pardon de vous écrire ces quelques lignes.
Monsieur, depuis 1862 un dossier repose dans vos bureaux tendant à me faire obtenir la croix de la Légion d’honneur. Le dossier est composé de pièces attestant la conduite que j’ai tenue en 1848 pour chercher à sauver l’infortuné général de Bréa et les officiers qui l’accompagnaient. Je viens vous supplier Monsieur d’être assez bon de faire des recherche[s] afin de me faire savoir si malheureusement mon dossier à disparu dans les infâmes incendie[s] [le nommé Deschamps n’aime pas trop les «s» semble-t-il…] de la Commune de Paris. En se faisant vous me rendrez un service dont ma reconnaissance sera éternel[le] […il n’aime pas non plus les accords de genre]. En attendant votre réponse, j’ai l’honneur d’être Monsieur, votre très dévoué et obéissant serviteur.
Deschamps, propriétaire, ex brigadier de la garde nationale à cheval de Gentilly, avenue d’Italie 150, anciennement route de Fontainebleau, n° 122 bis».
On ne sait pas trop ce que souhaite notre Deschamps, la Légion d’honneur ou alors la confirmation que son dossier a été détruit par les «infâmes» incendies de la Commune…et dans le doute on lui répond le 27 janvier 1873 (seule la minute de la note est conservée) : «répondu à M. Deschamps que toutes ses pièces ont été détruites dans l’incendie du Palais».
Le feu est décidément impitoyable…
2 commentaires:
Excellent billet. Pauvre Mr Deschamps (un peu pathétique). Si, si.
Sa supplique n'a pas été éditée correctement mais vous pouvez tout de même l'ouvrir en cliquant sur le carré au dessus du message pour voir son écriture...
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