Le 23 septembre dernier j’avais présenté notre base Quidam à des étudiants normaliens de l’école de Cachan. Dans un premier billet j’en étais resté à la nature des dossiers nominatifs, leurs moyens d’accès, d’hier à aujourd’hui. Voyons à présent comment on été constitués ces fichiers.
Ces fichiers de la base Dospers étaient constitués avec des logiciels divers, les uns sous Texto, les autres sous logiciels de bases de données : SDB, SDB3, mais avec un schéma commun, une grille d’analyse unique, plus ou moins renseignée selon le type de dossiers, mais comportant un noyau commun d’informations obligatoires et identiques : nom, prénom, date de naissance, fonction, date du dossier, cote et remarque, qui devait permettre de réunir en un ensemble des éléments aux contenus divers mais qui auraient reçu une structure de présentation homogène.
A partir de la base constituée, on pouvait procéder par tris et extractions à la réalisation des instruments de recherche, modulables au choix selon que l’on voulait disposer d’un inventaire strictement alphabétique, primordial pour faciliter la recherche des individus, ou d’un outil méthodique mettant en avant une information précise (les fonctions par exemple ou encore les noms géographiques).
Les groupes sont pour nous, concepteurs des bases, un moyen (un prétexte) de mettre en facteur en commun des objets semblables, car vous n’ignorez pas que les missions et attributions d’une entité administrative se modifient au cours de son existence (exp : attribution de la Médaille de la Reconnaissance française, BB/32, rattachée au min. Justice entre 1917 et 1923), etc.
(ici un exemple de recherche) : une demande d’autorisation d’exercice de la médecine de 1838 concerne un Victor Morpurgo, docteur en médecine et en chirurgie de l'université de Pise. Le groupe des naturalisations cite deux demandes au nom de Morpurgo. Enfin un dossier de Légion d’honneur signale un Jules de Morpurgo, né le 25 avril 1845 à Trieste en Autriche.
Une seule interrogation fournit donc des indices intéressants permettant de situer le personnage. Telle quelle, la base a atteint son objectif qui fait d’elle un outil performant pour une recherche nominative.
Sur l’image qui accompagne ce billet vous voyez la nouvelle interface de consultation de Quidam (parmi d’autres bases). Pour le moment celle-ci n’est consultable qu’en salle des inventaires et sur notre Intranet. On attend le visa de la CNIL pour la basculer sur l’Internet.
Ces fichiers de la base Dospers étaient constitués avec des logiciels divers, les uns sous Texto, les autres sous logiciels de bases de données : SDB, SDB3, mais avec un schéma commun, une grille d’analyse unique, plus ou moins renseignée selon le type de dossiers, mais comportant un noyau commun d’informations obligatoires et identiques : nom, prénom, date de naissance, fonction, date du dossier, cote et remarque, qui devait permettre de réunir en un ensemble des éléments aux contenus divers mais qui auraient reçu une structure de présentation homogène.
A partir de la base constituée, on pouvait procéder par tris et extractions à la réalisation des instruments de recherche, modulables au choix selon que l’on voulait disposer d’un inventaire strictement alphabétique, primordial pour faciliter la recherche des individus, ou d’un outil méthodique mettant en avant une information précise (les fonctions par exemple ou encore les noms géographiques).
Les groupes sont pour nous, concepteurs des bases, un moyen (un prétexte) de mettre en facteur en commun des objets semblables, car vous n’ignorez pas que les missions et attributions d’une entité administrative se modifient au cours de son existence (exp : attribution de la Médaille de la Reconnaissance française, BB/32, rattachée au min. Justice entre 1917 et 1923), etc.
- Alto : Artistes lyriques et techniciens de l’Opéra (dossiers du personnel administratif, technique et artistique, Opéra, Opéra-comique, Théâtre italien, Conservatoire)
- Chabert : Dossiers d’absents militaires (1845-1893)
- Clémence : Dossiers de recours en grâce (XIXe- début XXe s.)
- Émile : Dossiers d’étudiants (XIXe-XXe s.)
- Escale : Dossiers d’Écrivains, SCientifiques, Artistes, Littérateurs et Explorateurs
- Esculape : Dossiers de personnel médical (XIXe-1953)
- Fournisseurs du roi : Dossiers de brevets des fournisseurs du roi (Restauration)
- François : Fonctionnaires du ministère d’État ou de la Maison de l’Empereur (Second Empire)
- Gutenberg : Dossiers de libraires et imprimeurs brevetés (1815-1870)
- Hercule : Dossiers de personnel des travaux publics (XVIIIe-XXe s.)
- Hermès : Dossiers de personnel des Postes et Télécommunications (XIXe-XXe s.)
- Honoré : Dossiers de récompenses honorifiques ou de demandes de récompenses (XIXe-XXe s.)
- Hortense : Dossiers de personnel du ministère de l’Agriculture
- Mécène : Dossiers d’encouragement aux Beaux-Arts (XIXe s.)
- Mercure : Dossiers de personnel du ministère du Commerce et de l’Industrie.
- Nat : Dossiers de demandes de naturalisation, changements de nom, titres , majorats
- Orphée : Dossiers de chansonniers
- Pandore : Dossiers de fonctionnaires de police
- Renaudot : Dossiers de fonctionnaires du bureau de la presse (Second Empire)
- Romain : Dossiers d’administrateurs (personnel de ministère de l’Intérieur) (XIXe-XXe s.)
- Salomon : Dossiers de magistrats (personnel de ministère de la Justice) (XIXe-XXe s.)
- Sorbon : Dossiers du personnel scientifique et administratif de l’Académie de Paris (1870-1940)
- Théophile : Dossiers de personnel ecclésiastique ou assimilé (XIXe-XXe s.)
- Vidocq : Dossiers de surveillance par la police (XIXe-XXe s.)
- Vincent : Dossiers de secours aux anciens colons de Saint-Domingue (an VII-1880)
- Zeus : Dossiers de procédure des tribunaux ordinaires de la Révolution.
(ici un exemple de recherche) : une demande d’autorisation d’exercice de la médecine de 1838 concerne un Victor Morpurgo, docteur en médecine et en chirurgie de l'université de Pise. Le groupe des naturalisations cite deux demandes au nom de Morpurgo. Enfin un dossier de Légion d’honneur signale un Jules de Morpurgo, né le 25 avril 1845 à Trieste en Autriche.
Une seule interrogation fournit donc des indices intéressants permettant de situer le personnage. Telle quelle, la base a atteint son objectif qui fait d’elle un outil performant pour une recherche nominative.
Sur l’image qui accompagne ce billet vous voyez la nouvelle interface de consultation de Quidam (parmi d’autres bases). Pour le moment celle-ci n’est consultable qu’en salle des inventaires et sur notre Intranet. On attend le visa de la CNIL pour la basculer sur l’Internet.
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