Hier, mercredi 26 mars, j’ai assisté à la présentation de la version 3.0 de Pleade par les sociétés AJLSM et Anaphore au Muséum national d'histoire naturelle à Paris dans l’auditorium de la Grande Galerie de l'évolution.
Pleade c’est tout d’abord une solution complète pour la publication et donc la diffusion des instruments de recherche archivistiques (en format EAD donc) et des documents numérisés. Elle propose également un puissant moteur de recherche décliné en plusieurs formulaires (simple, avancée...) ainsi qu’une une consultation souple des instruments de recherche à l'aide d'une navigation hiérarchique qui respecte le cadre de classement (grande nouveauté par rapport la version 2.0).
De premier abord et par rapport au Pleade 2.0, il est vrai que la version 3.0 offre une plus grande facilité d'utilisation (voir leur site http://pleade.com/). Le gros problème est justement cette «grande facilité d'utilisation» qui supprime tout paramétrage personnel, toute configuration personnelle ainsi que tout développement possible, etc. (tout ce qu’on pouvait faire sur la version 2.0 en modifiant les .css ou les .html des fichiers dit d’habillage ou de configuration n’est plus possible ! ; ces feuilles de styles pouvaient même être utilisées en-dehors de Pleade afin de permettre de produire des instruments de recherche en format htlm statique, etc.). La raison invoquée par les concepteurs est de ne pas «compliquer le travail de l'archiviste» puisqu’ils se sont aperçus que de nombreuses options de paramétrage étaient peu ou pas utilisées et surtout de «ne pas donner toutes les clefs à la concurrence» (celle-ci ne manque pas en effet...voir par exemple la solution Mnesys) ; c’est aussi la raison qui pousse ceux-ci à ne plus proposer leur documentation de Pleade 3.0 en ligne.
En dépit de toutes ces possibilités d’ajustements personnalisés pratiquement interdites faute de documentation appropriée, Pleade 3.0 offre de nouvelles fonctionnalités fort intéressantes.
Pleade c’est tout d’abord une solution complète pour la publication et donc la diffusion des instruments de recherche archivistiques (en format EAD donc) et des documents numérisés. Elle propose également un puissant moteur de recherche décliné en plusieurs formulaires (simple, avancée...) ainsi qu’une une consultation souple des instruments de recherche à l'aide d'une navigation hiérarchique qui respecte le cadre de classement (grande nouveauté par rapport la version 2.0).
De premier abord et par rapport au Pleade 2.0, il est vrai que la version 3.0 offre une plus grande facilité d'utilisation (voir leur site http://pleade.com/). Le gros problème est justement cette «grande facilité d'utilisation» qui supprime tout paramétrage personnel, toute configuration personnelle ainsi que tout développement possible, etc. (tout ce qu’on pouvait faire sur la version 2.0 en modifiant les .css ou les .html des fichiers dit d’habillage ou de configuration n’est plus possible ! ; ces feuilles de styles pouvaient même être utilisées en-dehors de Pleade afin de permettre de produire des instruments de recherche en format htlm statique, etc.). La raison invoquée par les concepteurs est de ne pas «compliquer le travail de l'archiviste» puisqu’ils se sont aperçus que de nombreuses options de paramétrage étaient peu ou pas utilisées et surtout de «ne pas donner toutes les clefs à la concurrence» (celle-ci ne manque pas en effet...voir par exemple la solution Mnesys) ; c’est aussi la raison qui pousse ceux-ci à ne plus proposer leur documentation de Pleade 3.0 en ligne.
En dépit de toutes ces possibilités d’ajustements personnalisés pratiquement interdites faute de documentation appropriée, Pleade 3.0 offre de nouvelles fonctionnalités fort intéressantes.
D’abord une meilleure gestion des groupes d'instruments de recherche et la facilité de navigation plus lisible. Ensuite l'utilisation d'un cadre de classement pour organiser les instruments de recherche (très pratique puisque celui-ci pourra être utilisé pour consulter directement des instruments de recherche mais aussi servir à une meilleure présentation des résultats de recherche).
L’outil de gestion et de consultation de documents numériques est également facilité par une puissante visionneuse de lots d'images intégrée à Pleade qui permet de passer une d'image à l'autre, de faire des zooms, des impressions, etc. (c’est donc la fin du greffon de "Navimages" qui était vraiment très très compliqué à adapter).
Pleade 3.0 c’est aussi une nouvelle présentation complètement revue afin d'offrir à la fois une présentation plus moderne, plus claire (tout le menu est sur la page d’accueil), plus agréable (de jolies couleurs lavande très reposantes).
Le support du format EAC pour une description précise et structurée des producteurs d'archives a évidemment été maintenu, et on pourra également (grande nouveauté) ajouter de contenus non EAD (catalogue de bibliothèque par exemple).
De nombreux services ont adopté Pleade 3.0 dont les Archives départementales de la Loire-Atlantique, la ville de Nice, le Centre national de la danse, les Archives départementales de la Guadeloupe pour une application nommée Bisdari, la communauté urbaine du Grand Nancy, la bibliothèque nationale pour diffuser ses collections de manuscrits et de fonds d'archives, les Archives départementales du Val-de-Marne pour la refonte de leur site, etc.
Je vais donc télécharger cette nouvelle version pour me faire une idée des possibilités de Pleade 3.0…à suivre donc.
Quelques précisions apportées le lundi 7 avril
Après avoir testé Pleade 3 (chose que je n’avais pas faite en écrivant le billet précédent qui rendait compte «à chaud» de la journée du 26 mars) je pense être rassuré quant aux possibilités de paramétrages, de configurations et de personnalisations... qui, en réalité, sont les mêmes mais nettement plus faciles avec Pleade 3 qu'elles n'étaient avec les versions précédentes. On doit également être assuré que les sociétés AJLSM et Anaphore, qui ont investi beaucoup de temps, d'énergie et d'argent pour améliorer Pleade ont décidé, malgré tout, de garder l'option initiale d'un logiciel open source.
Il est indéniable de constater que Pleade 3 offre plus de fonctionnalités (plus besoin de configurer le SDX ou les localhost), plus de stabilité, plus de puissance (intégration transparente pour l’utilisateur d’une visionneuse, l’ancien «Navimages»), plus de simplicité (aux oubliettes les différentes phases de «fragmentation»). La pérennité, quant à elle, repose aussi très largement sur ces deux sociétés, et je pense qu’elles ne laisseront pas tout le champ libre à leurs concurrents…
Et tout compte fait, Pleade 3 laisse largement place pour des passionnés, des expérimentateurs, bien que, comme le remarque une réaction «anonyme», il n’a effectivement pas été question de mettre l’intégralité de la documentation en ligne (mais cela concerne d'abord et avant tout, j'ai cru comprendre, la documentation pour développeurs / intégrateurs mais que, comme il a aussi été mentionné lors de cette journée, des institutions pourraient y avoir accès).
J’oubliai encore une particularité de Pleade 3, c’est celle d’intégrer (en plus des instances XML/EAD), des bases documentaires à plat et la possibilité d’organiser les instruments de recherche les uns par rapport aux autres. À tester donc de toute urgence pour se faire une bonne idée de cet outil qui nous fait accéder à la… «troisième dimension» (dixit leur prospectus !)
2 commentaires:
"Cette « grande facilité d'utilisation » qui supprime tout paramétrage personnel, toute configuration personnelle ainsi que tout développement possible, etc."
Peut-on donc toujours parler de solution open-source ? ...
Beaucoup de détails inexacts, en particulier sur la question du paramétrage.
Pleade 3 est autant paramétrable que Pleade 2, rien dans la journée n'a mentionné le contraire. Ce qui peut porter à confusion, c'est que les paramètres par défaut sont plus appropriés, et que le paramétrage est moins "visible", d'où une plus grande facilité d'utilisation.
Ensuite, Pleade 3 reste un logiciel libre, qui peut être modifié et réutilisé comme la version 2. Il a effectivement été question de ne pas mettre toute la documentation en ligne, mais cela concerne d'abord et avant tout la documentation pour développeurs / intégrateurs, et il a aussi été mentionné que des institutions pourraient y avoir accès.
Mais bon, il faut croire que lors de la journée certains messages ne sont pas passés clairement.
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