mercredi 13 juin 2012

EAD et EAC : des standards d’encodage pour les instruments de recherche



Au moment où j’écris ces lignes, les participants du stage «EAD et EAC : des standards d’encodage pour les instruments de recherche» organisé par le centre de formation de l’Association des archivistes français (AAF) sont certainement en train de publier leurs instruments de recherche encodés ce matin en EAC.

Ce stage a commencé lundi 11 et se termine aujourd’hui 13 juin. J’y étais, mais cette fois ci, de l’autre côté de la table. J’étais formateur.
Les stages organisés par l’AAF sont en général très complets (voyez leur brochure en pdf). Ici on avait demandé aux participants d’avoir un pré- requis sur la connaissance des normes ISAD(G) et ISAAR(CPF), une légère expérience en matière de description archivistique et d’élaboration d’instruments de recherche. Seule une participante ne «pratiquait» pas l’ISAD(G)… selon elle. En réalité elle avait de bonnes pratiques archivistiques et pouvait par conséquent suivre notre cours pour acquérir des connaissances de base théoriques et pratiques sur la description archivistique encodée (EAD) [lundi et mardi par nous] et l’encodage de la description des producteurs d’archives (EAC) [aujourd’hui mercredi par une autre collègue].



Nous avons commencé par rappeler l’histoire et les origines de l’EAD qui évolue dans un environnement normalisé. Nous avons poursuivi par le substrat technique en initiant très rapidement les stagiaires à l’XML (Extensible Markup Language) et les DTD (Document Type Definition).
La structure de l’EAD et la correspondance avec la norme ISAD(G) a ensuite fait l’objet d’un petit exercice pratique.
Enfin, nous avons donné un aperçu des outils de production et de publication d’instruments de recherche en XML/EAD ainsi que les présentations des réalisations récentes en France.
L’après-midi de lundi avait été consacré aux exercices pratiques d’encodage de leurs propres instruments de recherche sur XMetaL. Et si les participants ne les avaient pas ramenés alors nous avions tout de même des dizaines d’exemples en stock!

Bref je suis content des conditions de la salle de stage de l’AAF (dotée tout récemment d’ordinateurs portables…un ordinateur par stagiaire !) et des stagiaires en général. Ils ont été très attentifs, posant de bonnes questions et on sentait une adéquation étroite entre leurs besoins et leurs attentes avec l’objectif du stage (c’est pas toujours le cas). Je vous conseille vivement les stages de l’AAF qui conviennent réellement aux besoins des archivistes dans leur diversité (un peu comme les stages du SIAF aussi).

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