Je ne suis pas mécontent que les jeux pourris de Pékin s'achèvent! depuis 15 jours en effet, on entendait que ça, entre médailles en chocolat et classement des médailles par pays…enfin, ouf!
Mais les JO continuent aux Archives ! voyez donc : dans les curiosités des demandes de la Légion d'honneur, ce masseur qui "a rencontré le président de la République [qui] a daigné [le] féliciter pour [son] dévouement à l'humanité". Voyons donc son dossier (LH/3200, 2 pièces seulement). Il est né le 14 décembre 1830 à Saint-Germain-en-Laye et habite Paris, impasse Boileau, il écrit le 11 juillet 1893 la lettre suivante :
"Monsieur le général
Je soussigné Cann Armand, âgé de 62 ans, né à Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) le..., etc.
(…)
J'ai accompli des guérissons dont les médecins désespéraient. Je citerai M. Ziem, le grand peintre [s'agit-il de Félix Ziem, dit Ziem, né le 25 février 1821 à Beaune (Côte-d'Or) et décédé le 10 novembre 1911, peintre connu surtout pour ses marines ?, les dates semblent correspondre en tout cas], âgé de 84 ans, rue Lepie, n°72, qui avait la hanche déboîtée et que j'ai remis sur pieds en une demi-heure. M. Laurent, épicier, rue d'Auteuil, qui avait également la hanche déboîtée a été aussi vite guéri, quant à sa fille qui avait la jambe de 10 centimètres plus courte et qui avait été réduite à rester un an dans un appareil, il ne m'a fallu qu'un mois pour la guérir. Le jeune Mallet, 10 ans, rue Antoine Roucher, n° 10, condamné à rester un an dans un appareil, a été guéri en une demie heure de soins, etc. (…).
[un vrai champion donc]
En 1872, à Juvisy, j'ai obtenu une médaille d'or au concours agricole et à Chevincourt, une médaille d'argent pour le même objet. Le 28 mai dernier j'ai obtenu une médaille d'or [ce sont là les JO de notre masseur !] de la Société d'encouragement au Bien, présidée par M. Jules Simon. Cette distinction m'a valu une mention élogieuse dans le compte-rendu du Bulletin officiel de cette société.
(…).
En ma qualité de membre de la Société parisienne de sauvetage, j'ai obtenu une médaille d'argent [les JO continuent encore pour lui] (…).
Enfin [ouf !] je possède des attestations établissant que j'ai délivré 140 enfants qui étaient retenus dans des appareils.
[et il signe]"
Habituellement, les dossiers comportent des observations, ici rien de cela, on a classé le dossier sans suite purement et simplement. La Grande Chancellerie semble se méfier des guérisseurs…
Mais les JO continuent aux Archives ! voyez donc : dans les curiosités des demandes de la Légion d'honneur, ce masseur qui "a rencontré le président de la République [qui] a daigné [le] féliciter pour [son] dévouement à l'humanité". Voyons donc son dossier (LH/3200, 2 pièces seulement). Il est né le 14 décembre 1830 à Saint-Germain-en-Laye et habite Paris, impasse Boileau, il écrit le 11 juillet 1893 la lettre suivante :
"Monsieur le général
Je soussigné Cann Armand, âgé de 62 ans, né à Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) le..., etc.
(…)
J'ai accompli des guérissons dont les médecins désespéraient. Je citerai M. Ziem, le grand peintre [s'agit-il de Félix Ziem, dit Ziem, né le 25 février 1821 à Beaune (Côte-d'Or) et décédé le 10 novembre 1911, peintre connu surtout pour ses marines ?, les dates semblent correspondre en tout cas], âgé de 84 ans, rue Lepie, n°72, qui avait la hanche déboîtée et que j'ai remis sur pieds en une demi-heure. M. Laurent, épicier, rue d'Auteuil, qui avait également la hanche déboîtée a été aussi vite guéri, quant à sa fille qui avait la jambe de 10 centimètres plus courte et qui avait été réduite à rester un an dans un appareil, il ne m'a fallu qu'un mois pour la guérir. Le jeune Mallet, 10 ans, rue Antoine Roucher, n° 10, condamné à rester un an dans un appareil, a été guéri en une demie heure de soins, etc. (…).
[un vrai champion donc]
En 1872, à Juvisy, j'ai obtenu une médaille d'or au concours agricole et à Chevincourt, une médaille d'argent pour le même objet. Le 28 mai dernier j'ai obtenu une médaille d'or [ce sont là les JO de notre masseur !] de la Société d'encouragement au Bien, présidée par M. Jules Simon. Cette distinction m'a valu une mention élogieuse dans le compte-rendu du Bulletin officiel de cette société.
(…).
En ma qualité de membre de la Société parisienne de sauvetage, j'ai obtenu une médaille d'argent [les JO continuent encore pour lui] (…).
Enfin [ouf !] je possède des attestations établissant que j'ai délivré 140 enfants qui étaient retenus dans des appareils.
[et il signe]"
Habituellement, les dossiers comportent des observations, ici rien de cela, on a classé le dossier sans suite purement et simplement. La Grande Chancellerie semble se méfier des guérisseurs…
2 commentaires:
Toi, on voit que t'es pas sportif pour deux ronds ! Pour la peine, t'auras pas de médaille en chocolat. Tant pis ! :)
Moi pas sportif pour deux ronds ! alors que je détiens la médaille de la soupe aux fèves et aux pois petits, ainsi qu'à la quiche aux poireaux parfumée à la rose du Pérou...
nan mé !!
D.
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