vendredi 4 juillet 2008

Ludovic Debeurme


Bon, je ne vais rien inventer puisque tout ce qui concerne Ludovic Debeurme est sur la toile, notamment sur Wikipédia : juste un petit coup de cœur pour cet auteur français de bande dessinée et illustrateur né en 1971 qui est aussi peintre, scénariste, guitariste jazz pour le plaisir. Wikipédia écrit sur lui «Ludovic Debeurme a fait depuis quatre ans une carrière remarquée dans le monde de la bande dessinée européenne. Fils d'un artiste peintre qui l'initie très tôt à la peinture et à l'art moderne, il expérimente l'art contemporain et ses différents médiums, installations, vidéo, multimédia après un enseignement universitaire en Arts Plastiques à La Sorbonne. Explorateur d'un monde onirique, autobiographe d'une narquoise candeur, il touche par un sens du bizarre qui le rapproche d'Edward Gorey et de Roland Topor et même de Jérôme Bosch ! Marqué par la psychanalyse pour la liberté qu'elle offre dans l'exploration onirique, il travaille sur l'autobiographie et l'expression des fantasmes, transfigurés par un traité graphique épuré et un goût profond des jeux de l'enfance. Illustrateur de presse très demandé, Ludovic Debeurme vit aujourd'hui à Paris». Voilà.

Son dernier ouvrage «Le Grand autre» (édition Cornelius) est une pure merveille, plus que Lucille (éditions Futuropolis) que j’ai moins apprécié.

«Le Grand autre», c’est Louis, adolescent un peu mélancolique et très gauche avec une jambe de gauche en bois, des yeux dirigés vers l'intérieur (qui l’oblige à porter des lunettes spéciales mais qui lui vont très bien), et qui réussit à se faire pousser des ailes, bref, un adolescent qui ne ressemble pas aux autres écoliers qui l’évitent, sauf Celia, autre adolescente un peu spéciale, gothique et intelligente…

On retrouvera ensuite notre Louis en compagnie d’insectes, d’oiseaux, de trois rats bien gras…
L’univers Ludovic Debeurme mêle poésie surréaliste, grande maîtrise du tracé et de l’espace visuel ainsi que du récit. Son dessin est donc simple mais sublime, instantané mais minutieux, presque proche de la gravure. Tout semble avoir un aspect intemporel...à lire avant de se coucher (ce que j’ai fait hier soir et j’ai rêvé toute la nuit des personnages et de l’univers de «Le Grand autre» !).


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