La programmation de ce 8e édition du festival européen des jeunes talents qui se donne depuis avant hier et jusqu’au dimanche 27 juillet est franchement magnifique, presque envoûtante : j’ai assisté ce samedi à un récital vocal composé d’airs d’opéra, de lieder et de mélodies de toute beauté, Isabelle Druet, mezzo-soprano accompagnée de Johanne Ralambondrainy au piano nous ont proposé, en prélude, une berceuse de Merula (c’est Marie qui endort le petit Jésus), Débussy ensuite et La flûte de Pan, Chevelure et Le tombeau des Naïades, un air de Dorabella de Mozart, quelques extraits de Haendel, Duparc et son pays où se fait la guerre (une femme se lamente de son compagnon parti à la guerre), Monteverdi et l’air d'Octavia dans Disprezzata regina (Octavia, fille de Claude, est une reine bafouée puisque Néron ne l'aime plus et en épouse une autre, on connaît la suite), Mahler, Bizet (l’air de Carmen, la Seguedille magnifiquement interprété) et deux bis dont une berceuse pour terminer. Le thème de ce récital était en somme la femme (l’adolescente Dorabella de Mozart, les femmes adultes ensuite, etc.).
On nous avait prévenu qu’Isabelle Druet venait de remporter le deuxième prix du prestigieux concours Reine Élisabeth à Bruxelles et qu’elle n’était pas n’importe qui ! et c’est vrai ! C’est une voix rare, toute de lumière, chatoyante, sans arrogance et même sans fatuité, mais douce, fraîche, presque simple mais déterminée, claire, tout de respect pour l’auditoire, flamboyante. Un vrai régal.
Mon prochain rendez-vous avec ce délicieux festival est du dimanche 27 juillet. On nous promet pour une clôture en beauté du festival, un duo baroque prestigieux (Julien Wolfs au clavecin et Myriam Rignol à la viole de gambe) pour des sonates de Corelli, Couperin, Marin Marais et sa Suite d’un goût étranger et du Bach dont la sonate pour viole de gambe et clavecin obligé en sol majeur 1027. J’en bave rien qu’y penser.
Mon prochain rendez-vous avec ce délicieux festival est du dimanche 27 juillet. On nous promet pour une clôture en beauté du festival, un duo baroque prestigieux (Julien Wolfs au clavecin et Myriam Rignol à la viole de gambe) pour des sonates de Corelli, Couperin, Marin Marais et sa Suite d’un goût étranger et du Bach dont la sonate pour viole de gambe et clavecin obligé en sol majeur 1027. J’en bave rien qu’y penser.
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