Au petit matin du 17 août 1847 le duc de Choiseul-Praslin poignarde sa femme en la poursuivant à travers toutes les pièces. On peut suivre le trajet précis de cette tragédie à travers les traces de sang laissées sur le sol et dont un plan précieusement conservé dans le procès-verbal de cette procédure en CC 808-812.
Après un quart d’heure d’agonie la duchesse succombe. On retrouve du sang partout, sur les draps, sur sa chemise de nuit ainsi que sur cette pantoufle de la duchesse conservée sous la cote AE V/251 au musée de l’histoire de France.
Après un quart d’heure d’agonie la duchesse succombe. On retrouve du sang partout, sur les draps, sur sa chemise de nuit ainsi que sur cette pantoufle de la duchesse conservée sous la cote AE V/251 au musée de l’histoire de France.
De nombreuses pièces à conviction des différents procès du XIXe siècles étaient ainsi versées aux Archives nationales (échelle de corde, tube contenant de l’arsenic, étui à lunettes, portefeuilles, limes, mouchoirs tachés de sang, poignards, pistolets, cartouches, timbres, cachets, crâne humain…mais j’y reviendrais dans un prochain billet) sans qu’on fasse clairement le partage entre «document d’archives» et «pièces à conviction» et il a fallu attendre le milieu du XXe siècle pour qu’une circulaire (numéro J59903 du 27 février 1959) distingue les pièces des documents.
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