Silence. On entend la brise au loin. Au petit jour le bruit se précise. Un instant, une respiration. Est-ce le craquement du bois brûlé. La musique redevient minérale puis animale. Un passereau prend son envol.
Le bruit de l’eau s’infiltre par des interstices invisibles. Longtemps persiste une mélodie. Un enfant à l’évidence, mais rien de compréhensible, rien de précis. Les aigus se dissolvent, s’attardent lourdement. J’écoute, je m’étire. Le jour s’emplit d’étoiles attardées. Une cigale me réveille enfin. Et soudain tout se tait. Silence.
Je traverse le temps. Impassible.
…………………..
un lever de jour ordinaire
à aix-en-provence
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Le bruit de l’eau s’infiltre par des interstices invisibles. Longtemps persiste une mélodie. Un enfant à l’évidence, mais rien de compréhensible, rien de précis. Les aigus se dissolvent, s’attardent lourdement. J’écoute, je m’étire. Le jour s’emplit d’étoiles attardées. Une cigale me réveille enfin. Et soudain tout se tait. Silence.
Je traverse le temps. Impassible.
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un lever de jour ordinaire
à aix-en-provence
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1 commentaire:
Je viens finir ici ce que j'ai commencé sur agathe. Et je ne regrette pas du tout le déplacement. Votre site est vraiment agréable avec partout de quoi dérouter (dans le bons sens du terme : changer de route, de regard ...). Je vous remercie.
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