Couleur. La poussière est douce et jaune. Le moment est solennel. La lumière se dissout, s’irise. La paupière s’affole. Devant elle, des champs de coquelicots, de lavandins, de vignes, d’oliviers, de lupins, de sainfoins, de citrons, des rangs d’instruments ébréchés, esseulés, pioches, pelles, faux, serpes.
Par endroits, le spectre explose, s’expose. Splendeur des rayons. Le paysage transpire, repu de mauve, de soufre, de fuschia, de grenat. On reconnaît ici la menthe. Tout tremble. Tout claque. Et soudain, à l’horizon, l’orange et le violet se querellent. Le soir tombe.
Le monde respire. Indolent.
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aux alentours
d’aix-en-provence
en juin
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Par endroits, le spectre explose, s’expose. Splendeur des rayons. Le paysage transpire, repu de mauve, de soufre, de fuschia, de grenat. On reconnaît ici la menthe. Tout tremble. Tout claque. Et soudain, à l’horizon, l’orange et le violet se querellent. Le soir tombe.
Le monde respire. Indolent.
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aux alentours
d’aix-en-provence
en juin
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2 commentaires:
Cher voyageur insouciant et indolent,
Impossible de commenter ça : tout est dit. Et avec quelle magnifique perfection ! Plume de chaleur et de couleurs, je t'envoie mes respects du matin.
Merci mille fois voyageuse de la toile sans voile.
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